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Bouées, expérience de la dérive en eau douce 

 

Le projet est né une journée à la rivière.. entre l’observation des Hollandaises en canoë kayak et la nage en eau vive diffusée aux JO (août 2012). L’idée était de descendre lentement la rivière , la Drôme pour y poser un regard et la VOIR. Proposer une activité artistique de descente, moins conssumériste. Faire un pied de nez aux touristes et lui proposer une occupation plus douce… Comme une feuille sur une rivière ou comme un saumon au début de sa vie qui la descend. 

 

Marie Orts avec Julie Romeuf, août 2012 

 

La rivière est une ligne à suivre

L'écriture est une ligne à inventer

Du croisement de ces lignes naît un projet d'écriture pour une rivière qui prétend suivre et inventer en même temps.

 

Ce projet d'écriture pour une rivière propose littéralement de jeter à l'eau des savoirs issus de pratiques cognitives élaborées (anthropologie, géologie, zoologie, philosophie, théorie de l'art, etc.), de leur lancer des bouées, et de voir ce qu'il advient...

 

Ecrire pour une rivière c'est se demander ce que la rivière peut bien réclamer comme « savoirs » pour l'appréhender. De quoi avons-nous besoin pour la connaître et connaître mieux son flux singulier ?

 

  • d'une bouée pour y naviguer en tout confort, en grande proximité avec l'eau, son rythme changeant, la profondeur de ses trajets, son flux à fleur de peau ;

  • de techniques de nages élaborées grâce à des pratiques corporelles inventées pour cela ;

  • des savoirs reliées à cet environnement : biodiversité, paysage, pratiques artistiques de la dérive, cinéma... ;

  • de guides disposés à se mouiller et de personnes prêtes à descendre la rivière, à se déplacer pour connaître.

 

 

Ninon Steinhausser, mars 2015

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